La cacherouth

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Ligne rédactionnelle et courrier de lecteur.

 

9 Juillet 2010. Ligne rédactionnelle et courrier de lecteur.

Un lecteur nous a écrit:
Tout d'abord je voulais vous dire que je ne connaissais pas votre site Internet et que j'ai pu faire connaissance et je trouve que vous faite un très beau travaille d'information .
Mais a mon humble avis je pense que avant de mètre un article sur un produit il faut faire une enquête chez toute les parties qui peuvent être impliquées.
Et je pense que d'après la halaha ils n'est pas concevable de mettre des noms de personnes explicitement mais dans l'ensemble ces du très beau travail .

Réponse de la rédaction...

Tout voyeurisme mis à part, notre rubrique "Actualités de la cacherouth" ne serait pas si kitsch sans ces quelques indélicatesses.
Imaginons un instant ce qu'aurait donné le passé récent à l'aune de telles considérations.

Un producteur européen lésé s'est tourné vers nous pour se joindre aux soucis causés par Mr B, qui en 2007 avait commercialisé un vin que le Beth Din de L déclare ne pas avoir surveillé.
En l'affaire, un fromage surveillé par le Rav S de la ville de V est commercialisé après sa date de péremption sous les allégations de Halav Israël fabrication spéciale, Cacher pour Pessa'h sous la surveillance du Rav M. Le Rav M nous a confirmé en termes définitifs qu'il a donné son accord à ces mentions, alors que nous avons en mains le certificat du Rav S de V qui ne mentionne ni lait surveillé depuis la ,traite, ni Cacher pour Pessa'h, ainsi qu'une lettre de lui attestant qu'aucun renseignement ne lui a été demandé qui pourrait justifier ce tour de passe passe.
Après un mauvais fromage, un mauvais café, toujours proposé par notre producteur européen, à qui Mr B a demandé d'étiqueter un café soluble comme Cacher pour Pessa'h sous la surveillance du Rav L de la ville de T, et d'une officine de surveillance K, alors qu'il atteste par courrier qu'il n'y a eu aucune surveillance ni visite préliminaire.
Tout comme le scandale du fromage éclabousse tous les produits proposés par Mr B, il vient poser une question sur tous les produits sur lesquels le Rav M appose son nom, et plus, tous les produits déclarés cachers par d'autres rabbinats et dont le Rav M est le surveillant effectif, à savoir les produits du Rabbinat Z d'Israël, du Rav G de N, du Rav T de F.
Le même doute par ricochet rebondit sur les autres productions surveillées par le Rav L, à savoir des produits de biscuiterie faits à S et commercialisés par la maison R et Mr A de la maison N.

Vraiment, nous perdrions le peu de lecteurs que nous avons si nous publions de tels faits dans un si médiocre emballage.
Sachez, cher lecteur, que nous ne pensons pas modifier notre ligne éditoriale et adopter la langue de bois que les producteurs ou rabbins incriminés souhaiteraient nous imposer au nom de la Halakha.
Nous nous efforçons de ne publier que des informations et non des avis ou des ragots, de les vérifier par tous moyens possibles, et d'offrir au public désireux de comprendre en quoi certains produits sont plus cachers que d'autres le pourquoi et le comment de leur élaboration.
Nous n'avons pas vocation à distribuer des notes aux agences de cacherouth, à exiger des preuves ou des pilpoulim aux Rabbins qui veulent bien nous écrire ou répondre à nos questions. Tout au plus à leur proposer de prouver que nos informations sont fausses.
Que notre lecteur comprenne que les informations nominatives qui sont données sont celles qui figurent sur les emballages des produits mis en vente, et dans ces conditions ne sauraient constituer une entorse à quoi que ce soit.

Cet article est une réponse à un courrrier soit disant adressé par le "Rabbin Lévy de Toronto", en fait émis de Aix lès Bains de la même adresse IPO que le producteur Bendayan sur lequel nous n'avons plus de question, que des réponses. La suite de l'échange et le fond de la question sont traités dans notre article Le Rabbin Moshé Lévy est il soluble dans le café?

Un dossier préparé par K. Acher