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Traduit de Rechimat Inyanim ve sippourim
Rabbi Baroukh Chnéor Schneersohn

Voici une histoire que m’a racontée Reb Avraham Eliahou, le serviteur de mon grand-père Rabbi Baroukh Chalom Schneersohn (1805-1869)
C’était un homme intègre, craignant D.ieu, et il n’y a aucune raison de penser qu’il mentait en racontant cette histoire.
Il en fut témoin dans le village de Slavat, où ils s’étaient rendus pour la Brit Milah du fils de Reb Feivich.
Après la Brit Milah, on apporta une collation. Devant le Rabbi, on déposa une soupière. Immédiatement, une araignée vint prendre place sur la soupière. Mon grand-père le Rabbi demanda qu’on ôte la soupière avec l’araignée, et qu’on apporte une autre.
Une seconde soupière fut apportée, sur laquelle une autre araignée vint se placer. Il demanda d’ôter ce plat aussi, avec son araignée, et un troisième fut apporté … sur lequel une troisième araignée atterrit ;
Le Rabbi demanda à son hôte d’où provenait cette viande ?
- Nous avons fait abattre un agneau pour la Brit Milah.
- Et où avez-vous pris cet agneau ?
- D’un fermier du village.
Le Rabbi fit venir le fermier.
- Qu’est-ce qu’il a de spécial votre agneau ?
- C’est un agneau qui était resté sans mère, et je l’ai mis à téter auprès d’une truie et c’est ainsi qu’il a grandi…

Le Rabbi demanda qu’on brise tous les récipients dans lesquels on avait cuit la viande.

Ici se termine l’histoire de Reb Avraham Eliahou, qu’il raconte avec force, en soulignant qu’il en fut témoin du début jusqu’à la fin.
Et cela vient imager ce qu’ont énoncé nos Sages : "D.ieu ne met pas des embuches aux Justes", et les Tosfot ont précisé « en matière de nourriture et de boisson »

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Une histoire semblable est racontée à propos d'un grand Rav du 19ème siècle, d'une ville européenne où il rencontrait une vive opposition de la part de gens "éclairés", hostile à toute orthodoxie. (N'hésitez pas à nous dire qui était ce Rav, et où cette, histoire est consignée)
Un de ses contempteurs lui avait fait parvenir deux gros poulets, bien charnus, que le Rav avait fait abattre et destinait à ses repas de Chabbath.
Au moment du repas, on s'aperçut que la casserole du poulet destiné au repas du soir était recouverte d'une toile d'araignée, et le plat fut déclaré interdit.
Le lendemain midi, on découvrit à nouveau une toile d'araignée sur la seconde casserole, là encore non consommable.
Lorsque le "donateur" rencontra le Rav, il lui fit remarquer qu'il avait mangé non cacher ce Chabbath.
Et pourquoi donc?
Les poulets que je vous ai offerts ont été nourris exclusivement avec de la graisse d'un animal non cacher.
Mais je n'en ai pas mangé, car des araignées avaient envahi la casserole!
Là encore, on peut voir que "D.ieu ne met pas des embuches aux Justes"