La cacherouth

Un dossier préparé par K. Acher
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Mise à jour le

Miracles en chaîne

Cette histoire est parue en français dans « le Courrier de la Gueoula », N° 1116, qui parait à l’occasion du 1er Yortsait du Rav Pinhas Pachter infatigable soldat du Rabbi en France, créateur de la publication. La traduction est probablement de lui même. Nous avons gardé le titre qu'il avait donné à l'histoire

 

 

La première partie de ce récit miraculeux a été racontée et enregistrée en vidéo par la production de «Jem» dans sa série de miracles du Rabbi, racontés par les protagonistes eux-mêmes. Celle-ci est relatée en 5772 (2012) par le Rav Yekoutiel Farkach de Yérouchalaïm, dont l’autorité Rabbinique dépasse le cadre des ‘hassidim de Loubavitch de la Ville Sainte. http://www.shturem.net/index.php?section=news&id=56897

En 5736 (1976) la fille de Rav Farkach âgée seulement de sept ans, quittait ce monde après avoir lutté contre une terrible maladie. A l’issue de la période de deuil et bien que très affectés, le Rav Farkach et son épouse ont tenu à rencontrer le médecin qui s’était occupé, avec un dévouement total, de leur fille.
«Nous ne pourrons jamais suffisamment vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour elle» s’exclama le Rav, «la seule façon pour moi d’exprimer notre reconnaissance est de partager avec vous ce que le Bon D-ieu m’a gratifié, mes connaissances dans la Torah».
Ce médecin, loin de la pratique de la Torah et des Mitsvot, fut cependant attiré par cette «offre» surtout que la proposition portait sur l’étude de la Kabbalah ou plus précisément, sur l’ouvrage de base de la ‘Hassidout, le Tanya.
C’est ainsi que chaque lundi soir, le Rav Farkach se rendait chez cet homme pour y étudier quelques lignes du Tanya. La lumière de ces enseignements ne tarda pas à produire ses effets, le médecin commença à se rapprocher de la pratique des Mitsvot et rapidement pris sur lui la Mitsva des Tefillin.
Cette évolution n’était pas trop du goût de son épouse, qui n'entendait rien changer à son mode de vie.... Elle qui se disait totalement «laïque».
Deux ans plus tard, un soir où le Rav se rendait comme chaque semaine chez ce couple, il remarqua l'atmosphère singulière qui y régnait.
Le médecin lui expliqua que son épouse était tombée gravement malade, et qu’elle souffrait d’un mal étrange et inexpliqué. En effet, à chaque fois qu’elle s’endormait, elle était saisie de très fortes contractions dans tout son corps, ce qui finit par engendrer chez elle un tel traumatisme, qu’elle luttait pour ne pas s’endormir. Au bout de quelques jours, elle s’était tellement affaiblie qu’elle gisait sans force, et cela mettait gravement sa vie en danger. Étant elle-même assistante du Dr Lavi dans l’hôpital où exerçait son mari, l’hôpital «Hadassa- Ein Kerem» de Yérouchalaïm, elle y fut transportée et examinée par le corps médical, sans qu’aucune explication ne fut trouvée.
Le Rav Farkach proposa alors d’écrire au Rabbi et le docteur n’accepta qu’à la condition que son épouse donne son accord. Celle-ci, avec le peu de force qui lui restait, s’opposa en arguant que le Rabbi n’était pas médecin et qu’il ignorait tout de son dossier médical.
Après de multiples palabres où le Rav expliqua la grandeur du Rabbi et les nombreux miracles qu’il avait fait, et surtout qu’elle n’avait rien à perdre, une lettre au Rabbi fut rédigée et envoyée. Le Rav Farkach appela simultanément le secrétariat du Rabbi et fit la lecture de la lettre.
La réponse ne se fit pas attendre: le Rabbi communiqua ces quelques mots: «Cacherout des aliments et des boissons, je mentionnerai sur le Tombeau (du Rabbi Précédent ndlr)».
Rav Farkach était conscient qu’il devait à présent affronter le plus dur et persuader l’épouse du médecin d’accomplir ce que le Rabbi lui avait indiqué. Il décida de ne pas tergiverser et, le soir même, se rendit à leur domicile afin de leur expliquer qu’il leur fallait changer toute la vaisselle et réorganiser la cuisine, condition impérative pour recevoir la Bénédiction.
Après l’accord du couple, Le Rav fit appel au Rav Mondshein, responsable de la «campagne de la Cacherout» pour la ville de Yérouchalaïm, qui, le soir même, envoya une équipe «cachériser» toute la cuisine.
Lorsque Rav Yekoutiel Farkach appela le lendemain, c’est l’épouse qui prit le téléphone et d’une voix traduisant son émotion, raconta que cette nuit-là elle avait dormi huit heures d’affilée!
Elle rajouta que le Rabbi était un grand Sage, car il ne lui avait pas demandé de changer toute sa vie mais uniquement d’accomplir une seule Mitsva.
Les jours suivants confirmèrent son rétablissement miraculeux et progressivement cette famille s’engagea sur le chemin de Torah et des Mitsvot.
C’était en 5738 (1978) et aujourd’hui, (en 5772-2012) témoigna le Rav Farkach, eux-mêmes, leurs enfants et petits-enfants sont des gens craignant D-ieu et attachés à la Torah !

Deuxième partie: Buenos-Aires (Argentine) en 5776 (2016)
https://col.org.il/news/97155

Le Rav Chnéor-Zalman Farkach, Machpiya (guide spirituel) à la Yéchiva Loubavitch locale, entre dans l’épicerie Cachère de sa rue. Arrivé à la caisse, il est salué respectueusement par le gérant «Bonjour Rabbino Farkach !». Au même moment, le client qui le précédait et qui finissait d’emballer ses nombreuses courses, sursauta et le fixa avec surprise «Êtes-vous le Rav Farkach de Yérouchalaïm ?» demanda-t-il ! «Non, mais je suis son fils !» répondit Rav Zalman. «Oh mais quelle surprise ! il faut que je vous raconte mon histoire!».
«Mon nom est Israël Hacohen Rein, mais on me surnomme "Miguel" et j’habite la ville d’Asuncion au Paraguay, à 1200 km d’ici. L’an passé je suis tombé malade et le diagnostic des médecins fut sans appel: j’avais la terrible maladie, sans espoir d’en guérir (que D-ieu préserve). J'étais désespéré !!!

Un jour, alors que je visionnais "YouTube" je suis tombé, par hasard, sur une vidéo où votre père racontait un miracle du Rabbi concernant l’épouse d’un médecin…. (l'histoire relatée plus haut ndlr). Je réalisais alors que tout cela n’était pas fortuit, et que le Rabbi s’adressait à moi aussi, par l’intermédiaire de cette histoire, et me promettait la guérison si seulement je m’engageais à manger Cacher...
Voyez-vous, conclut-il, j’effectue régulièrement le voyage à Buenos-Aires pour m’approvisionner en denrées cachères et, à la stupéfaction de mes médecins, la maladie a totalement et miraculeusement disparue !
Dites à votre père que le Rabbi m’a sauvé à moi aussi !»

Un dossier préparé par K. Acher